La question revient souvent, surtout quand on commence à écrire sérieusement :
Faut-il se fixer un objectif d’écriture ?
Un nombre de mots par jour ? Un planning rigide ? Une routine sacrée ?
🌱 Oui mais…
J’aime dire que je ne fais pas comme tout le monde.
Parce que très franchement, on vit dans une époque où tout est normé, chronométré, millimétré. Le système adore nous tenir par la main et nous chuchoter à l’oreille ce qu’on devrait faire — et surtout comment on devrait le faire.
Mais écrire, ce n’est pas ça.
C’est intime, instinctif, vivant.
Alors oui, si tu ressens le besoin de tout planifier, de te fixer des jalons, des défis, des séances de 2h le matin à 6h30 : tente. Peut-être que ça te conviendra, et que ton cerveau s’épanouira dans cette régularité.
Mais si, comme moi, tu écris quand tu vas bien, ou à l’inverse quand tu vas mal, quand tu as besoin de respirer ou de hurler à travers tes personnages : eh bien… à la bonne heure.
Ce qui compte, ce n’est pas la méthode.
C’est ce que tu mets de toi dans tes mots.
🧠 Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise situation (si tu as la réf, on est amis).
Il n’y a pas de "bon élève" en écriture. Il n’y a que des voix différentes, des sensibilités uniques, des rythmes personnels. Et aucune ne doit être jugée.
Ma routine d’écriture, à moi ?
Elle est... inexistante 😂
J’écris quand l’idée me traverse, quand j’ai du temps, quand une phrase me brûle les doigts.
Parfois je peux écrire trois heures d’un trait, comme parfois je peine à aligner deux mots en trente minutes. Et tu sais quoi ? C’est ok.
Parce qu’un roman, c’est pas une machine.
C’est un cœur qui bat, parfois vite, parfois doucement. Et le tien, il bat comment ?
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